―Asssociation Romain Rolland, Décembre 2019

Afin de commémorer Berlioz, Masanobu Nisigaki choisit une œuvre représentative : la Symphonie fantastique Op. 4. La Marche au supplice, fut l'apogée de la première partie du concert. En frappant le corps de sa guitare, la main droite du guitariste joua le rôle de deux timbales en ut et en sol.
Cela ressemblait à une marche précipitée. Qu'entendit-on ? De la colère, du désespoir, de la folie et un amour contrarié. Ses deux mains remplissant le rôle d'un orchestre entier, constituaient sans doute la magie de notre musicien.     

                                                   

―Sébastian Krauer, Journal de la région de Cossonay, Vendredi 28 juin 2013

Doué d'une sensibilité exceptionnelle, il a trouvé dans la guitare le moyen d'exprimer ses sentiments et ses rêves de perfection et d'harmonie.

Avec une incroyable économie de moyens, le musicien a réussi à créer une intimité et à resserrer l'acoustique: des pianissimi légers comme un vol d'oiseau ont saisi les auditeurs d'un trouble étrange Sans partition, Nishigaki a transformé les cuvres en instants de méditation partagée, étoffant progressivement le contrepoint jusqu'à une complexité harmonieuse, articulant les sons comme les mots d'une prière.

Masanobu Nishigaki est actuellement considéré comme l'un des meilleurs interprètes de la planète...

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―Christian Dutoit, Journal de la région de Cossonay, Vendredi 16 juillet 2010　　　

On atteint une autre dimension virtuosité de la musique que l'on pourrait traduire par «zénitude».

Ce magicien de la guitare donne directement à ses six cordes la mission d'exprimer ses sentiments sans que son visage n'en trahisse aucun. M.Nisigaki ne joue pas, il dialogue avec son instrument, hors du monde.　　　　　　　　　

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―Norio Fukushi, conseiller honorair de Sosiété japonaise de musique contemporaine

Voici une illustration du dynamisme créatif et musical de Nisigaki,  qui a donné une interprétation profonde de Ravel et Debussy！

　　　　　　　　　　

―Mathias Roger, l'agrégation et docteur en musicologie,Paris

Plusieurs versions avec accompagnement de guitare existent mais peu de musiciens ont eu l’audace de confier cette sonate a la seule guitare. Masanobu Nisigaki, a travers la nouvelle transcription qu’il presente ici, fruit d’une reflexion de plus de trente ans, a reussi a relever un double defi.

Defi technique, tout d’abord, par la virtuosite d’une transcription qui parvient a reduire cette partition pour la seule guitare sans en perdre l’essence musicale.

Defi esthetique, surtout, car a travers cette version pour guitare seule, Masanobu Nisigaki cherche a retrouver une part de ce sentiment de solitude qui etreignait Schubert au moment de la composition de la sonate ≪ Arpeggione ≫.　

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